Bio Éthiopie Wallagga Henna (Anfilo) natural Arabica monovariétal (café / expresso)

Cette rareté provient de la région d'Anfilo, une région montagneuse du Wällägga, où le café est cultivé depuis plus de 500 ans sous sa forme originelle (génétique), généralement à l'état sauvage, et séché au soleil. Grâce à ce traitement, il présente un profil aromatique encore plus épicé et complexe. Le corps, le volume du café est construit et une douceur délicate est ancrée. Cette rareté provient de la région d'Anfiloo, une région montagneuse du Wällägga, où le café est cultivé depuis plus de 500 ans sous sa forme (génétique) originelle (généralement sauvage) et traité avec soin.

Notre interlocuteur là-bas est la coopérative Cueillette, dans laquelle se sont regroupés une centaine de petits cultivateurs. Il s'agit généralement de petites plantations d'environ 2 à 10 hectares qui se sont spécialisées dans le café de spécialité Le café des forêts tropicales d'Éthiopie est connu pour son goût épicé.

Pays : ÉthiopieRégion
: AnfilooCoopérative
: CueilletteHauteur
: 2.200 mVariété
: anciennes variétés Typica comme : Dawo, Tobi, AnfilooRécolte/négociation
: 3.600 kg.

Détails sur la culture du café en Éthiopie:
L'Afrique fournit environ un sixième du volume de café mondial. Alors que les producteurs d'Afrique de l'Est cultivent des Arabicas, les Robustas prédominent dans les vastes plantations d'Afrique de l'Ouest. Dans les pays du centre géographique de l'Afrique, les deux variétés prospèrent. Dans les pays arabes, la culture du café ne joue aucun rôle économique.

L'Éthiopie est le plus grand exportateur africain de café arabica, avec une production de 270 000 tonnes de café vert en 2010. Les petites plantations privées de café produisent environ 90% du café, tandis que les grandes plantations appartenant à l'État fournissent le reste. Il est difficile de déterminer la superficie totale des plantations de café, car les parcelles sont morcelées et parsemées d'autres cultures. On estime que l'Éthiopie compte plus de 320.000 hectares de caféiers. La production annuelle varie de 200.000 à 300.000 tonnes, en fonction des conditions météorologiques et des prix. Plus de 35% de la production totale est consommée localement. Le gouvernement éthiopien s'engage à promouvoir les investissements privés dans l'industrie du café, espérant ainsi une expansion des plantations et une amélioration de la qualité et de la productivité.

Tous les cafés exportés, lavés ou séchés au soleil, sont envoyés soit à Addis Abeba, soit à Dire Dawa pour être vendus aux enchères aux entreprises exportatrices. Dire Dawa sert de centre de vente aux enchères et d'exportation pour la variété Harar séchée au soleil de la région. Vingt bols contenant plusieurs kilos de café par variété sont exposés et accompagnés d'informations sur l'origine (surtout si c'est un café de plaine ou de plateau). La vente aux enchères est alors organisée par le gouvernement éthiopien.

L'Éthiopie est le pays d'origine du café vert. Ses cafés sont d'une diversité et d'une originalité uniques. Les principales classifications sont les suivantes : Gimbi, Harrar, Limu, Yirgacheffe et Sidamo. Comme il est d'usage en Afrique, les grains de café vert sont préparés à la fois par voie sèche (est) et par voie humide (ouest). Les grains de café vert sont généralement petits à moyens, de couleur vert bleuté profond à vert jaunâtre et ont une surface rugueuse. Dans la région du Harrar, les cerises de café sont placées au soleil pour sécher ; il arrive même qu'elles restent sur l'arbuste ou l'arbre jusqu'à ce que le soleil les ait desséchées. Le résultat est une expérience dans la tasse : corps moyennement corsé, douceur fruitée et complexe, avec une incroyable diversité d'arômes. Les cafés verts non lavés des régions de Gimbi et Sidamo ont un goût plus léger et plus brut.

Le Yirgacheffe est pour nous l'un des rois du monde du café : un corps léger à moyen, des arômes floraux exubérants avec des notes d'agrumes, une acidité bien équilibrée. Les cafés verts lavés de la classification Limu, Sidamo ou Jimma sont similaires, mais pas aussi fins que le Yirgacheffe.

Les cafés éthiopiens sont classés selon les caractéristiques suivantes
:- Sidamo = doux, floral-
Yirgacheffe = floral, agrumes, épicé-
Limu = vineux-
Lekempti = fruité-
Harrar = baies

Jimma (Jima, Djimmah) occupe une place particulière et ne peut pas être caractérisé de manière univoque, notamment en raison de la diversité de ses variétés. Chaque café destiné à la vente aux enchères ou à l'exportation est attribué par le centre de dégustation national dans le cadre des contrôles de qualité de ses caractéristiques (p. ex. Sidamo = doux ; Yirga Cheffe = fleuri, épicé). Cette classification est établie indépendamment de l'origine du café. Ce qui est déterminant pour la désignation d'un café n'est donc pas la région de production, mais le caractère du café !!!

Les frontières politico-administratives ne sont donc pas identiques aux frontières des caractères du café ! Ainsi, par exemple, le café de Wanago, un district de la zone Gedeo où est produit le célèbre Yirgacheffe (du nom du district de Yirgacheffe), est classé soit dans le Yirgacheffe, soit dans le Sidamo (du nom de l'ancienne province de Sidamo), en raison de son caractère différent selon sa situation.

Classification des variétés

Les qualités Top du café vert sont indiquées comme Grade 1 (0-3 défauts) et Grade 2 (4-12 défauts) ou Grade 3 pour les variétés lavées. Les meilleures variétés séchées au soleil de l'Est obtiennent les grades 4 et 5. On murmure que les variétés sont parfois classées arbitrairement à un niveau inférieur afin de maintenir les frais de dédouanement à un niveau plus bas.